Le rôle du vendeur dans la société du paraître

Le rôle du vendeur dans la société du paraître

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Aucune surabondance n’est à redouter, par contre chez ces spécialistes de la galanterie que sont les commerçants ou le vendeur qui vont chez les gens, principalement à une période qui, sans rien savoir aux techniques de vente ni au marchandisage, se forme au porte-à-porte et à la propagande.

Jadis, la propagande était proscrite. Le vendeur devait rester sur le seuil d’entrée. C’était l’apparence même d’un système économique en panne. À l’époque actuelle, le commerçant fait la traque à l’acheteur, et la chasse enragée de clients et des marchés par toutes les pratiques de campagnes commerciales de pub. Cette pratique nous fait voir extrêmement bien l’apparence fébrile du système économique de ces actions. Il est donc nécessaire désormais, de conquérir, comme autrefois l’aguicheuse avec sa sacoche sous le bras, à la recherche de prétendant.

La technique du charme pour mieux convaincre

Il n’est pas ambigu qu’il se trouve chez tout vendeur un savoir de la technique de charmer, si extrême, il peut aller jusqu’à l’élégance. Le vocable si redouté est lâché ! Évidemment, il n’est pas très bien vu, car on a dénaturé son esprit en le faisant revenir presque uniquement, au corporel… À l’intention de projets excessifs de l’habillement, et, à l’esprit, à l’intention de la bravade sentimentale avec désir de tout mépriser.

Cependant, c’est un talent bien plus délicat, et une énorme valeur, si on l’applique au métier de la vente. L’élégance peut se cantonner aux bonnes manières et à la sollicitude. Il est nécessaire d’instruire le plus tôt possible le gamin à se faire apprécier, par ses serviteurs, sa gardienne d’immeuble, ses camarades, sa famille… Que tout le monde soit en mesure de dire de lui qu’il est agréable ! Ce sera la plus parfaite des initiations de l’existence, et spécialement pour les affaires commerciales.

L’art du commerce

Il ne faut pas naturellement, de sournoiserie, ni de banalité. Il est question simplement d’être agréable et d’être considéré comme étant charmant dans toute la sphère où on évolue. Par rapport aux autres, celui qui s’apprête à vivre une existence dans le commerce doit s’ajuster sur cette théorie. Et c’est rarement accessible ! Même utilisée dans un bon esprit, l’élégance requière un soin continuel et fréquemment une incontestable vigueur naturelle. Le bon vouloir serait dans l’impossibilité d’être suffisant, il y faut un acharnement permanent, principalement si on n’a pas une physionomie engageante, ou si on a une personnalité despotique, sévère, taquine, dédaigneuse, mélancolique ou inattentive !

Avec de l’opiniâtreté, on arrive à avoir son registre de l’élégance, le diversifier d’un partenaire à l’autre en appréhendant tout de suite de quelle façon le charmer. À ce moment précis on sera devenu un vendeur de 1er plan, peu importe l’acheteur qu’on a face à soi. Le comportement et la façon de s’exprimer qu’on doit prendre vont venir instinctivement. Cependant, ce comportement doit se faire avec justesse. L’avantage de cette façon de se rapprocher ne se situe ni dans l’examen en définitive quelconque de la nécessité de l’affection dans le métier de la vente, ni dans l’insolence paisible de cette invitation à susciter chez l’acheteur.

Les qualités d’un bon vendeur

Cependant, dans la récursivité du mot « élégance », encore que l’écrivain confesse qu’il est fréquemment usité négativement. Délibérément ou inconsciemment, il y a acceptation, dans les technologies employées dans le commerce, d’un jeu communautaire qui se rapproche des bravades et aux rétrogradations de l’aguicheuse. L’élégance est avoir l’esprit de la compréhension des comportements humains et porter un intérêt à l’autre qui refusera toute suspicion d’égocentrisme. Elle ne se délimite pas aux physionomies ni aux façons d’être, cependant, elle sera un grand art à la solde de l’expression, faire fortune. On peut examiner, dans le texte de « l’invention de la recherche », l’usage technologique de l’attirance dans le commerce, dans la façon de se rapprocher sentimentalement.

michael